Je pense que seule Solène comprendra, et encore c'est pas sur, mais de toute façon, je m'en fiche un peu!!

Petit texte que j'ai fais en écoutant "Piano Concerto In A Minor, Op. 54.1 de Robert Schumann.
C'est ce qui se passe entre mon prologue et le chapitre premier pour la belle Etla...

Chute.

Etla se releva rapidement. Rapidement, elle inspecta les alentour. Rien. Rien sauf cette herbe verte presque fluo et cet immense ciel gris en dessus d'elle.

Gheahor.
La planète maudite.

La réçussitée se mit à courir, le plus vite que ses jambes fatiguées le lui permettaient.
Enfin, elle arriva devant les ruines de ce qui, des milliers d'année plus tot avait été sa ville.
La prison qu'elle avait détruite et qui avait vu naitre l'ordre des Disciples de Gheahor.

Il ne restait pratiquement plus rien a part quelques pierres qui autrefois avaient été un amphitheatre titaniesque qui avait accueuilli les revolutionnaires.

Etla sourit. Que de souvenirs.

"Bonjour Iris."

Elle ne prit même pas la peine de répondre, se contentant de se retourner et de faire face au vieil homme qui l'avait salué.

Il avait deux grandes ailes d'anges autrefois blanches comme neige, une paire d'yeux bleus voilés, un aveugle.

"Iris est morte. Julion, je suis désormais Etla."

Ses levres s'écartèrent lentement, et le vieil homme éclata de rire avant de dire de sa voix cassé par le temps:

"Tu montes?"

Bien sur.
Comme avant, elle grimpa derrirèe lui, comme avant il deploya ses ailes, comme avant il s'élança dans les airs et Etla rit de bonheur.
Sentant de nouveau la douce caresse d'Eol sur ses joues émacillées.
Sentant ses cheveux roux se lever et fêter la liberté retrouvée.

La disciple leva soudain la tête, et, regardant droit dans les yeux le pale ciel blanc qui illminait encore la planète après tout ce temps elle hurla:

" Tu vois Anya! Les disciples ne mourront jamais! Jamais! "

Le vieux Junion pouffa de rire avec elle.
Non, jamais Anya, la terrible maitresse de l'univers d'Ombre ne pourrait faire disparaitre ce sentiment si puissant qui les avaient poussé à la narguer ainsi en s'envolant.

La Liberté.
Enfin.

L'ange ferma doucement les yeux.
Il s'était juré quelques chose juste après que la jolie petite Iris ai disparu ce matin là, il y a si longtemps de cela.

Ne pas mourir tant que...

Et lentement les plumes se détachèrent les unes après les autres, puis, quand ses ailes furent completement nues, la substance même qui faisait le veiux Gheahorien s'en alla,
Comme la poussière s'envole quand on souffle dessus.

Iris n'avait rien dit, car elle avait vite compris se qui se passait.

Doucement, et alors qu'elle tombait en chute libre après avoir laché son ami de toujours,

Etla ferma les yeux.

Enfin tranquille.

Enfin heureuse.

Enfin libre de partir vers sa nouvelle vie...

Vers sa fille.

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